Le quartier prend naissance à partir des années 1850 sur les pentes cultivées du « Mons Chapé ». Il se développe à la fois autour de la rue de Jouvence, longtemps marquée par la présence d’industries, et autour de l’avenue Victor Hugo, toute proche de la gare, accueillant alors villas et immeubles bourgeois.
Histoire de quartier
Le « Mons Chapé » est mentionné dès le 13e siècle pour désigner le mont à l’ouest de la ville, traversé par les routes menant à Paris. Des vestiges archéologiques prouvent la présence de village ou grosses fermes à l’époque gallo-romaine. Au Moyen Âge, les habitations se concentrent dans l’enceinte de la ville pour des raisons de sécurité. Ainsi, cette zone reste très peu habitée jusque dans les années 1850. Au nord, les hauteurs accueillent sur leurs pentes vignes, vergers et jardins. A l’ouest, la « pierre de Dijon » est extraite des carrières, tandis que l’horticulture se développe à l’est dans la « plaine des roses ». Au 19e siècle, l’arrivée du chemin de fer, le débastionnement, l’adduction en eau et l’essor industriel amorcent l’urbanisation du quartier.
Au nord se développent à partir de 1851 la gare et son lot de cafés et d’hôtels ainsi que des villas et des immeubles bourgeois d’habitation accueillant cadres et commerçants. Au sud, autour de la rue de Jouvence, s’installent plusieurs industries comme les Laboratoires Fournier, les Biscuits Pernot et des logements ouvriers. Ces développements économiques et urbains se poursuivent jusque dans les années 1930 et modèlent encore de nos jours le quartier Montchapet. Depuis plusieurs années, le quartier connaît de nouvelles opérations d’urbanisme contribuant à l’ancrer dans son temps.
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