Quartier Fontaine d’Ouche, Larrey, Faubourg Raines, Motte-Giron

détail de la fresque de Poter, sur la façade Maison phare © Ville de Dijon

La partie ouest de la ville regroupe quatre entités complémentaires, organisées autour de l’Ouche et des coteaux s’élevant jusqu’à un plateau culminant à 415 mètres d’altitude.

Histoire de quartier

Le faubourg Raines ou faubourg d’Ouche

Proche du centre-ville, il voit la fondation, dès le 14e siècle, du monastère des Chartreux par le duc Philippe le Hardi au lieu-dit « champmol ». Ce complexe monastique, d’une grande qualité artistique, de par sa fonction de nécropole ducale est en grande partie démantelé après la Révolution française. Il accueille depuis 1833 le centre hospitalier « La Chartreuse » tout en conservant quelques vestiges du passé dont le majestueux Puits de Moïse.
Au cours des siècles suivants, les jardins, vignes et vergers laissent place à de nombreuses activités en grande partie disparues, telles que la création de lavoirs et de moulins le long de l’Ouche, le flottage du bois sur le canal et l’installation de diverses fabriques et entrepôts. la place, immeubles d’habitation etmaisons individuelles se sont développés surtout depuis la fin des années 1960.

Le secteur Larrey

Sur la rive sud du canal se développe au cours du Moyen âge un prieuré successivement de femmes puis d’hommes. Ce vaste domaine situé entre l’Ouche et le chemin de Corcelles-les-Monts se compose majoritairement de prés et de vignes. La création du canal de Bourgogne à partir de 1775 malmène les bâtisses existantes. Des maisons individuelles sont édifiées à partir du début du 20e siècle, complétées à partir des années 1990 par des logements collectifs donnant à cet îlot un caractère résidentiel.

Le plateau de la Motte-Giron

Surplombant l’ensemble du quartier, il accueille depuis le milieu du 16e siècle une ferme ou rente et depuis 1876 un fort couvrant plus de 23 hectares. Celui-ci fait partie d’une enceinte défensive de huit forts, édifiée autour de Dijon après la guerre de 1870-1871 et la perte de l’Alsace et de la Moselle, rapprochant la ville de la frontière allemande Pourtant, le fort, conçu pour 700 hommes et défendu par 56 canons ne connaît pas de destin défensif. Occupé par les troupes allemandes en 1940, il abrite un camp de prisonniers français puis allemands jusqu’en 1948. Il est ensuite  utilisé comme centre de transmission et terrain de manoeuvres. Peu à peu délaissé, il est racheté par la Ville en 2002 et inscrit au titre des monuments historiques en 2006.

La Fontaine d’Ouche

Ce secteur est le second quartier de la ville, après celui des Grésilles, à être conçu dans le contexte d’après-guerre. En 1963, la crise du logement n’est pas encore résorbée. La municipalité de l’époque profite de la politique nationale d’aménagement du territoire pour confier aux architectes Gabriel Paros et Georges Massé la conception d’un nouveau programme de logements associés à des activités de loisirs (piscine, bibliothèque, zone de loisirs du lac…). Entre 1965 et 1975, plus de 4500 logements de type HLM ou en accession à la propriété sont construits selon un schéma privilégiant les îlots de tours et immeubles-barres agencés autour de terrains paysagers semi-fermés. Témoin significatif des réalisations urbaines de cette période, le quartier évolue avec les modes de vie : ré-aménagement du boulevard Bachelard, rénovation du centre commercial et piétonisation du quai des carrières blanches en sont quelques exemples récents.

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