Quartier centre-ville

Heurtoir de porte 23 rue Jeannin © Ville de Dijon

Le centre-ville est le quartier historique de l’agglomération d’aujourd’hui. Si les premières traces d’occupation humaine remontent au Néolithique, il faut attendre le  siècle 6e pour que soit mentionnée la petite cité antique de Divio.

Histoire de quartier

Ville fortifiée d’une superficie de 11 hectares, le castrum constitue un carrefour commercial et artisanal, tout en assurant une protection aux évêques de Langres qui s’y installent. S’ensuit une période de troubles et d’invasions. En 1031, le premier duc de Bourgogne choisit pour capitale Dijon, dont l’extension ne cesse de déborder de l’antique enceinte. Au 12e siècle, un nouveau rempart est construit englobant l’ensemble des faubourgs et de nombreux espaces laissés libres. D’une superficie de 97 hectares, la ville médiévale coïncide avec le centre-ville actuel.

L’essor architectural de la cité concorde avec l’accession au pouvoir des ducs Valois de Bourgogne entre 1363 et 1477, ainsi qu’avec l’essor du commerce et le développement de nombreuses paroisses. Sont alors édifiés le palais des ducs, les églises Notre-Dame et Saint-Philibert, les celliers de Clairvaux et de Morimond, etc. De nombreuses rues, comme la rue des Forges, sont créées. Dijon devient un important centre urbain et de pouvoir. Maisons à pans de bois et maisons de style Renaissance cohabitent.

Après la mort de Charles le Téméraire, la Bourgogne intègre le royaume de France. Louis XI fait construire un château sur l’actuelle place Grangier afin d’asseoir son pouvoir. La région conserve néanmoins certains privilèges et la ville accueille bientôt des cours souveraines, ainsi que les séances des États de Bourgogne rassemblant des représentants des trois Ordres de la société d’Ancien Régime. De nombreux hôtels particuliers sont édifiés au cours des 17e et 18e siècles et modèlent encore le quartier aujourd’hui. Après la Révolution française, la ville rétrograde du statut de capitale de province à chef-lieu de département. Des monuments religieux sont abandonnés tandis que d’autres sont détruits dont la Sainte-Chapelle sur l’actuelle place éponyme.

Au 19e siècle, Dijon connaît un nouvel essor économique grâce à l’arrivée en 1851 du chemin de fer. S’ensuit l’installation progressive d’usines et de commerces. Après la guerre de 1870-1871, la ville devient un centre de garnison. La population s’accroît et se trouve à l’étroit à l’intérieur du périmètre de l’enceinte médiévale. La démolition de celle-ci est complètement achevée à la fin du siècle, ouvrant la voie à l’urbanisation de nouveaux quartiers et à l’aménagement de grands boulevards sur son tracé.

Le quartier centre-ville, épargné par les conflits mondiaux, connaît plusieurs phases d’urbanisation : aux immeubles haussmanniens répondent ainsi des bâtiments de style art nouveau et art déco et des immeubles des années 1970. Depuis les années 2000, les projets d’urbanisme comme la piétonisation et la rénovation de bâtiments anciens tendent à protéger et à dynamiser ce secteur.

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