Né au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le quartier Grésilles se raconte à travers les architectures et les aménagements qui le composent. De l’important essor démographique de l’après-guerre entraînant la création du quartier aux récentes opérations de rénovations urbaines, venez parcourir cette histoire et découvrir les pépites patrimoniales, souvent méconnues, qui jalonnent ce quartier !
Histoire de quartier
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Dijon, à l’image du pays, est confrontée à un important essor démographique et par conséquent à un manque de logements. Dans ce contexte, et conformément aux directives de l’État, la ville engage dès 1949 une opération de Zone à urbaniser en priorité (ZUP) dans cette partie nord-est de l’agglomération.
En moins de 10 ans, un nouveau quartier est aménagé. Grands ensembles, immeubles, maisons individuelles et infrastructures publiques tels qu’un centre commercial, une église, un marché couvert, une mairie annexe ou un centre social accueillent plus de 10 000 personnes.
Suite à la crise économique des années 1970, le quartier perd de son aura. Il n’échappe pas au
processus de dégradation constaté dans la plupart des grands ensembles. Les matériaux utilisés pour leur construction sont à l’origine demultiples défaillances, amplifiées par la forte densité de population. Le quartier pâtit également de sa mauvaise connexion au reste de la ville.
Dès 1983, un projet de réhabilitation est enclenché, suivi par une opération de rénovation urbaine dans les années 2000. Démolition des logements insalubres, construction d’immeubles d’habitat et de bureaux ou installations de structures municipales et institutionnelles, accès simplifié par la mise en œuvre du tram… Autant de travaux qui rendent le quartier à ses habitants.
Le livret 1, 2, 3… quartiers
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