Au nord du centre-ville, cette zone autrefois utilisée comme champ de manoeuvres militaires commence son urbanisation au début du 20e siècle : pavillons, église et école y sont construits. Dès les années 1980, la partie sud du quartier accueille de nouveaux grands équipements avant que les casernes militaires laissent place à des nouveaux programmes immobiliers.
Histoire de quartier
Jusqu’au 18e siècle, le faubourg Saint-Nicolas, situé au-delà de l’enceinte de la ville, se compose en grande majorité de champs et jardins, à l’exception de la léproserie, dont subsiste encore la chapelle avenue Aristide Briand, et du couvent des Capucins remplacé par la caserne Vaillant. Au lendemain de la guerre de 1870-1871 et de la perte de l’Alsace et de la Moselle, Dijon devient ville-sentinelle, à moins de 165 km de la frontière. Cette situation, conjuguée à la nécessité grandissante de démolir le rempart de la cité, participe de l’essor du nord de la ville. En 1888 est créée la place de la République, et les années suivantes voient la construction de plusieurs casernes le long de l’avenue du Drapeau.
L’îlot Maladière est, à partir de 1850, un champ de manoeuvres militaires. Pour répondre à la crise du logement, conséquence de la Première Guerre mondiale, la Ville fait aménager entre 1920 et 1941 : pavillons, immeubles d’Habitats à Bon Marché, école et église selon un plan urbain défini.
Durant le 19e siècle, l’urbanisation de l’îlot Clemenceau s’organise autour de la gare de la Porte Neuve, rue de Gray, et la gare de tramways, boulevard de Champagne. Elle intègre l’installation de plusieurs usines, dont le liquoriste Lejay-Lagoute et la moutarderie Parizot, remplaçant jardins et potagers. En 1932, le boulevard Clemenceau est créé pour relier la place de la République aux chemins de fer. À partir des années 1980, de grands équipements, comme le conservatoire à rayonnement régional ou la cité judiciaire, s’implantent dans ce secteur, alors envisagé comme le futur centre des affaires de la ville. Ce projet initial est toutefois abandonné au profit d’une vocation plus résidentielle et administrative. À partir de 1998, l’armée ferme les casernes du secteur Drapeau, à l’exception de la caserne Vaillant. Elles font tour à tour l’objet de réaménagements, comme la caserne Junot qui fait place à un nouveau quartier d’habitations.
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